Les conditions de vie des étudiants à l'Université Iba Der THIAM

Publié le : 10/01/2022



Dès sa prise de fonction, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (Crous) de l’université de Thiès, Cheikh Tidjane Sall, avait fait la promesse aux étudiants d’améliorer considérablement « les conditions de vie dans les campus sociaux et d’études ». A l’époque, certains étudiants « dormaient à même le sol », avec des « matelas aux épaisseurs qui laissent à désirer ». Et suite à ce constat, le directeur du Crous-T avait promis d’« élever le niveau de vie à la dimension dépassant celui de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) où les matelas éponges ont été éradiqués ».

Cependant, remarque le chef du service administratif du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Thiès, Cheikh Diagne, « le budget ne permet pas souvent de faire de telles opérations ». Il souligne que « c’est ainsi que Cheikh Tidjane Sall, directeur du CROUS-T, avait initié d’autres stratégies pour trouver des fonds. Des compagnies ou structures qui évoluent à Thiès ont été contactées, pour développement le partenariat public-privé. Ce qui a abouti à la mise à disposition de lits en fer et de matelas orthopédiques. Il y a une dotation de la Société Africaine de Raffinage (SAR) et de la Grande Côte Opérations (GCO) et le CROUS-T a mis la main à la poche pour combler le gab ».

Aussi de remarquer qu’« actuellement au niveau de l’Université Ibra Der Thiam de Thiès (UIDT), il n’y a plus de matelas éponges et les lits en bois ont été remplacés par des lits en fer ». Le chef du service administratif du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Thiès selon qui, « l’acte est salutaire », pense toutefois que « les étudiants de l’UIDT méritent plus que ce qui est en train d’être fait ». D’ailleurs, se réjouit Cheikh Diagne, « il y a eu cette année des remous dans plusieurs universités du pays, mais à Thiès, aucune perturbation n’a été notée, venant de l’initiative des étudiants ». Une situation qu’il justifie par « le résultat obtenu de l’entente scellée entre les étudiants, la direction du CROUS-T et des autorités universitaires, ce qui a permis de se retrouver autour de l’essentiel ».

En effet, souligne-t-il, « au regard des efforts faits tous les jours par la direction, les étudiants avaient aussi promis d’en faire de même, pour l’installation d’un climat social apaisé, propice à de bonnes études ». Selon lui, « tout est fait de concert dans l’espace universitaire, sur la base d’un dialogue inclusif et chaque fois qu’un problème se pose, cette stratégie est mise en œuvre pour trouver les solutions idoines ». Le directeur du Crous-T a entrepris plusieurs travaux opérés au niveau des différents campus de la Cité du rail pour améliorer le cadre de vie des étudiants.

Outre la constitution de nouveaux restaurants universitaires pour répondre aux attentes des apprenants, une nette amélioration a été constatée au niveau de la plomberie, de l’électricité, l’étanchéité, l’environnement etc. Sans compter le nombre de lits qui avoisinait les 5000 et qui a été revu à la hausse (18.000 lits) dans tous les campus (Vcn, polytechnique, Hôtel du rail et Ensa).



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