Juge de l’application des peines

DESCRIPTION

Le (la) juge d’application des peines (JAP) est chargé(e), auprès des établissements pénitentiaires, de déterminer les modalités du traitement pénitentiaire de chaque condamné et d’en suivre l’exécution.

 

Le quotidien du juge d’application des peines 

Magistrat du siège du tribunal de grande instance, le juge d’application des peines intervient à la suite d’un jugement. Il « fixe les principales modalités de l’exécution des peines privatives de liberté ou de certaines peines restrictives de liberté, en orientant et en contrôlant les conditions de leur application ». Il décide ainsi des mesures applicables aux détenus : permissions de sortie, réductions de peine, semi-liberté, libération conditionnelle...

 

De l’incarcération à la réinsertion

En milieu carcéral, il préside la commission d’application des peines (représentée par les surveillants de prison, des médecins...). Le juge d’application des peines doit être à l’écoute des détenus, afin de déterminer les mesures à prendre, tout en conservant son calme et son autorité
En milieu libre, il contrôle les condamnés qui lui sont confiés par décision judiciaire. Il suit, par exemple, les mesures de mise à l’épreuve et les peines de travail d’intérêt général.
Avec l’aide des éducateurs ou conseillers d’insertion notamment, il veille à favoriser la réinsertion des ex-détenus afin de prévenir de toute récidive. Il s’assure également que les condamnés respectent les obligations qui lui sont données telles que le suivi médical, la réparation d’un préjudice ou encore la reprise d’une activité professionnelle.

 

Les compétences et qualités requises pour ce métier

  • Maîtrise de la loi,
  • Sens de l’autorité, impartialité,
  • Aisance relationnelle, diplomatie,
  • Capacité à prendre du recul, rigueur.

 

Études pour devenir juge d’application des peines 

 

Le JAP est diplômé de l’École nationale de la magistrature où il a suivi une formation de 31 mois. Cette formation est accessible après un master en droit ou un diplôme d’institut d’études politiques (IEP) et la réussite du concours d’entrée (très sélectif).

 

Évolutions de carrière

 

Avec une solide expérience, il peut se tourner vers un poste de procureur de la république ou de président du tribunal.

FORMATIONS MENANT À CE METIER

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