Kaolack : des policiers et des gendarmes formés à la prise en charge des victimes de VBG

Publié le : 09/12/2021



Une quinzaine de policiers et de gendarmes ont entamé, mercredi, à Kaolack (centre), une formation de trois jours sur la prise en charge des personnes victimes de violences basées sur le genre (VBG), a constaté l’APS.

La formation leur est dispensée à l’initiative du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, et de l’ENABEL, l’Agence belge de développement.

‘’Le but de cette formation est d’améliorer la réponse de la police et de la gendarmerie aux VBG et d’éviter la victimisation’’ dans les enquêtes qu’elles sont chargées de mener, a expliqué à la presse locale la directrice de la famille et de la protection des groupes vulnérables, Fatou Ndiaye Dème.

‘’Les éléments de la police et de la gendarmerie participent souvent à la prise en charge des victimes de violence’’, a rappelé Mme Dème.

Il est dès lors important de ‘’mettre en confiance’’ les victimes et de faire en sorte qu’elles puissent ‘’être auditionnées dans des conditions optimales’’, à la police comme à la gendarmerie, a-t-elle souligné.

Les bénéficiaires de la formation vont se familiariser avec les ‘’stratégies’’ à utiliser pour ‘’mettre en confiance la victime’’, a ajouté Fatou Ndiaye Dème.

Selon elle, 140 policiers et gendarmes, dont 20 chefs de service (commandants de brigade de gendarmerie et commissaires de police), ont déjà été formés par le ministère à la prise en charge des victimes de VBG.

‘’Ces violences sont une réalité dans le centre’’ du pays, a tenu à souligner Abdoulaye Cissé, de l’ENABEL, se basant sur une étude de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord).

‘’Le problème, quand il s’agit des violences basées sur le genre, c’est la non-dénonciation de leurs auteurs’’, a signalé M. Cissé pour évoquer l’importance de la formation dispensée aux policiers et gendarmes.



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