Les Comités prêts à travailler en synergie dans la mobilisation des ressources

Publié le : 21/05/2021

L’Alliance Droits et Santé a organisé avant-hier, mercredi 19 Mai, une rencontre de suivi du projet “Woomal Eleugou Ndawyi” visant à mobiliser des ressources pour financer des projets de jeunes. Il concerne une dizaine de projets incubés dans quatre régions à savoir Dakar, Thiès, Kédougou et Saint-Louis.
 

En raison de la pandémie de la Covid-19, 30 millions FCFA ont pu être mobilisés et l’accent est mis sur la prise en charge de la santé de la reproduction des jeunes dans les différentes régions ciblées par ledit Projet.

C’est une rencontre qui avait pour objectif de faire le suivi du Projet Woomal Eleugou Ndawyi mis en œuvre par l’Alliance Droits et Santé au Sénégal qui regroupe diverses ONGs comme le Réseau Siggil Jigeen (RSJ), Jeunesse, Éducation et Développement (JED) et le Réseau Africain pour l’Éducation à la Santé (RAES).

C’est dans ce contexte d’ailleurs que cette alliance a mis en œuvre ce Projet dénommé “Woomal Eleugou Ndawyi” pour promouvoirle bienêtre des ados et jeunes. L’objectif est de contribuer à l’augmentation de l’accès des adolescents et des jeunes aux services de SRAJ. Trois actions structurantes ont été au menu des activités à mener, à savoir la mise en place d’un réseau d’alliés du secteur privé et des industries extractives, l’organisation d’un hackathon pour incuber des projets de mobilisation sociale, politique et/ou de ressources domestiques en faveur des SRAJ, un dîner de gala pour lever des fonds qui serviront à financer les projets incubés.

“C’était pour nous l’occasion de revenir sur les différents acquis et difficultés qu’on a eu au niveau du déroulement du projet mais également d’amorcer le suivi et les prochaines étapes qui vont succéder aux projets ayant été incubés. Donc aujourd’hui, on réunit des acteurs pour mettre en place des comités de gestion qui vont ensuite eux-mêmes mobiliser des ressources comme le travail que l’on faisait avant vu que le projet finit en juin. Aujourd’hui, l’idée c’est vraiment d’impulser une dynamique entre les acteurs pour qu’ils puissent collaborer et mobiliser ensemble des ressources pour la santé de la reproduction”, a soutenu Jeanne Médor, chargée de programme et de mobilisation de ressources au niveau de l’ONG Jeunesse, Éducation et Développement.

Il s’agissait pour ce projet d’identifier les problèmes que rencontrent les adolescents et les jeunes en matière de santé de la reproduction. “On s’est rendu compte qu’il y avait des problématiques en termes d’informations et de synergie des actions entre les différents acteurs. Donc, l’idée de ce projet était d’incuber des projets avec les acteurs de la société civile mais également des prestataires de santé comme les collectivités territoriales pour qu’elles puissent écrire des projets qui répondent réellement aux besoins des adolescents et des jeunes”, a laissé entendre Oumy Ngom, chargée de projet au niveau de l’ONG Réseau Siggil Jigeen.

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