Un symposium sur «l’états des lieux, enjeux et perspectives»

Publié le : 18/06/2021

A l’instar des autres pays membres de l’Union Africaine, le Sénégal a célébré la Journée de l’Enfant Africain hier, mercredi 16 juin 2021, en commémoration du massacre des enfants de Soweto, en Afrique du Sud, le 16 juin 1976. Une occasion pour la Direction de l’Education surveillée et de la Protection sociale (DESPS) d’organiser un symposium de deux jours, du mercredi 16 au jeudi 17 juin 2021, à la salle de réunion du building administratif Président Mamadou Dia (9e  étage). Différents experts de la protection de l’enfant sont conviés à échanger autour du thème choisi par le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bienêtre de l’Enfant (CAEDBE) : «30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants».
 

Au Sénégal, dans le cadre de la Journée de l’enfant africain la Direction de l’éducation surveillée et de la Protection sociale (DESPS) du ministère de la Justice, en compagnie du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’enfance a organisé un symposium réunissant des acteurs de l’éducation, la santé et le bien-être de l’enfant et qui porte sur le thème : «État d’application de la Charte africaine des Droits et du Bien-être des enfants : États des lieux, enjeux et perspectives». Conformément au choix du Comité d’experts sur les Droits et Bien-être de l’enfant (CAEDBE) qui a retenu comme thème, pour cette 31ième édition, «30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants». Ndèye Abibatou Youm Siby, Directrice de la DESPS, tout revenant sur l’historique de la journée, a souligné que par rapport au thème, «les états parties ont été invité à faire le bilan de la mise en œuvre des 10 aspirations de la Charte, au regard de l’atteinte des objectifs de l’agenda 2020. Mais au-delà de l’Agenda 2020, il faut penser à l’Agenda 2063.

Pour l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2063, une attention particulière doit être accordée aux enfants et à la jeunesse africaine. Et c’est dans ce souci que l’Agenda 2040 a été élaboré. La célébration offre l’opportunité aux états membres de prendre plus conscience de l’intérêt accordé aux enfants », déclare-telle. Avant de relever l’importance de la richesse de la jeunesse africaine, qui doit pousser les parties concernées par la question de la protection, de l’éducation, la santé et le bien-être des enfants à rendre compte de la situation évolutive. « La jeunesse africaine est enviée par certain continent dont la population est vieillissante, mais une Jeunesse qui n’est ni éduquée, ni formée est une bombe sociale qui, à tout moment, peut éclater ». D’où ce symposium de deux jours « pour que l’ensemble des institutions et les départements ministériels concernés puissent chacune ou chacun venir faire un compte rendu sur l’état de mise en œuvre de l’aspiration dont l’institution ou le ministère à la responsabilité », laisse entendre Madame Ndeye Abibatou Youm Siby.

Niokhobaye Diouf, Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des enfants au ministère de la Femme et de la famille, a souligné les efforts consentis par l’état du Sénégal en matière de protection des enfants «Nous avons, depuis 2013, développé une stratégie nationale de protection de l’enfant… il y a des phénomènes qui persistent, c’est notamment l’errance des enfants dans la rue avec l’exploitation par la traite des enfants que nous avons relevés. Avec la mise en œuvre du Plan d’urgence lors de l’avènement de la Covid-19, cette stratégie de retrait a été l’occasion de retirer plus de six milles (6000) enfants et dont les 90% ont retrouvé leurs familles. il y a d’autres phénomènes qui persistent comme les abus, l’exploitation des enfants, la maltraitance dans les familles, le châtiment corporel au sein de certains établissements», a-t-il soutenu.

Ce symposium sui de tient du mercredi 16 au jeudi 17 juin réunit les responsables des questions d’éducation et de protection des enfants du ministère de la Justice, celui de la Femme et de la Famille, ainsi que Bassirou Kébé, conseiller stratégique sur la Protection de l’enfant, et de l’Unicef, représentée par Laeticia Baze, entre autres.

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