« LGBTISATION de l’enseignement au Sénégal »: les grandes lignes du document qui frustre les enseignants

Publié le : 30/12/2020

L’introduction du programme de « l’éducation sexuelle et la reproduction » dans l’éducation depuis la primaire a choqué plus d’un. Des organisations de la société civile et des syndicats d’enseignants se sont levés pour dire non à cette proposition de l’Unesco (organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture et de l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’enfance).

En effet, il s’agit d’un module qui vise à intégrer la notion de genre avec une nouvelle définition du concept qui pend en compte l’homosexualité, le gay, le lesbianisme, le transsexuel, le bisexuel ou alors un ou une intersexué (é).

PressAfrik a parcouru les documents présentés aux enseignants lors du séminaire organisé par l’Unesco les 21,22, et 23 décembre dernier, à Saly avec les acteurs concernés notamment le G7 (les syndicats les plus représentatifs), des professeurs d’économie familiale, des professeurs SVT (Science de la vie et de la terre), les représentants de bureau genre du ministère de l’Education nationale.

Dans un document intitulé «Nés Libres et Egaux : Orientation sexuelle et identifié de genre en droit international des droits de l’Homme », le haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Navy Pillay déclare que : « la question d’accorder aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre ( LGBT) les mêmes droits que ceux dont tous les autres jouissent, n’est ni radicale ni compliquée ».

Le programme dont l’un des recommandations est d’« inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre comme des caractéristiques protégées de la législation contre les crimes haineux (…) », a pour objectif  de « Protéger les gens contre la violence homophobes et transphobes ».

Voir aussi