Education _ Investir dans les premières années de la vie pour le développement humain au Sénégal : L’ensemble des études préparatoires bouclé

Publié le : 17/11/2021



L’Association de développement international (IDA), dans la mise en œuvre du Projet d’investissement dans la petite enfance pour le développement humain “Investir dans les premières années de la vie pour le développement humain au Sénégal”, a financé l’État du Sénégal.

Ce projet est une contribution au développement intégré de la petite enfance (Dipe), cherchant à améliorer la prestation de certains services qui favorisent le développement de la petite enfance dans les zones mal desservies du Sénégal.

Alioune Fall, Coordonnateur du Pipadhs, se félicite qu’en deux ans d’exécution, le projet Pipadhs a réalisé l’ensemble des études préparatoires.

“Parmi les 66 cases des tout-petits planifiés, 33 sont déjà entamées. D’ici le mois de décembre, on va démarrer la construction des salles de classes préparatoires à l’élémentaire et des Daaras préscolaires publics. Faire en sorte que 930 000 enfants accèdent au service de nutrition et stimulation précoce”, affirme Alioune Fall.

Par ailleurs, ce projet devrait permettre la fourniture de services d’éducation, notamment l’apprentissage préscolaire, la santé, la nutrition et la protection de l’enfance dans les régions de Matam, Kolda, Diourbel, Kaffrine, Tambacounda, Fatick et Kaolack.

Le projet comprend quatre composantes dont la nutrition et la stimulation précoces de l’enfant au cours des mille premiers jours ; l’apprentissage précoce de qualité ; la protection de l’enfance, le renforcement du système et la gestion du projet et assistance technique.

Mis en vigueur le 23 avril 2019, avec l’appui de la Banque mondiale, à mi-parcours, les différentes directions de la petite enfance cherchent à élaborer un plan de travail et budgétaire annuel (Ptba) de 2021.

“Les ambitions qui ont été fixées en termes d’indicateur ont été largement atteintes et largement dépassées. Le projet est aussi tout ce qui est protection sociale dont le premier acte est l’enregistrement des naissances. Faire en sorte que les enfants qui naissent dans les sept régions d’intervention du projet accèdent à l’enregistrement des naissances par une déclaration à la naissance. Le projet est sur la bonne lancée et on doit corriger là où nous avons des insuffisances”, assure M. Fall.

Bien que de grands efforts aient été consentis, il reste encore des défis à relever, car le projet a été fortement impacté par la Covid-19.

Mame Ngor Diouf, Secrétaire général du ministère de la Femme, a invité les Pme à faire preuve de réalisme et davantage de rigueur. Il a aussi insisté sur l’enregistrement à l’état civil.



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