Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, a présidé, hier, un Comité régional de développement (Crd) sur le démarrage des travaux de l’Université Souleymane Niang de Matam. Ainsi, l’institution va connaître un début de réalisation à partir de 2024, conformément à la décision du Conseil des ministres du 15 juin 2021 à Matam.

MATAM – Un Comité régional de développement (Crd) sur la future Université Souleymane Niang de Matam s’est tenu, hier, dans la capitale du Fouta. Au cours de la rencontre, le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a révélé que les travaux de cette institution vont démarrer en octobre 2024. Selon Cheikh Oumar Anne, la réalisation d’une université dans la partie nord du Sénégal s’inscrit dans la dynamique de renforcer le système d’enseignement supérieur afin de faire de cet outil un levier de développement politique et économique des communautés. Ce, pour élargir la carte universitaire du Sénégal.

Les populations du Nord n’ont pas manqué de saluer la pertinence de la décision du Président Macky Sall. Elles estiment que « c’est une décision qui vient à son heure ». Le renforcement du système d’enseignement supérieur va davantage positionner le Sénégal dans le cercle des pays qui se développent par la science et par le savoir, d’après Cheikh Oumar Anne. Le Crd s’est aussi félicité du travail de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar à qui le Président de la République avait confié la tutelle académique de la future université. En tenant compte du standard national et international, poursuit Cheikh Oumar Anne, l’Université de Matam sera une université multi-sites. En effet, les sites seront répartis dans la partie Nord. Ainsi, il y aura des sites à Kanel, Thilogne, Agnam et à Ndioum. Le Rectorat et les services administratifs seront logés dans la capitale régionale de Matam.

Après évaluation, l’Université de Matam aura une capacité de 30.000 étudiants au bout de 10 ans. Il a été retenu lors de ce Crd que les filières académiques proposées vont prendre en compte les potentialités et les ressources qui existent dans la zone. « Un pas important est fait en direction du démarrage des travaux de l’Université de Matam », se réjouit le Ministre de l’Enseignement supérieur.