Le SAEMS presse le gouvernement

Publié le : 09/12/2021



Face à la presse hier, mardi 7 décembre, le Saems a annoncé un plan d’actions de débrayage et de grève totale pour exiger du gouvernement la matérialisation des accords signés.

Le système éducatif va de nouveau être paralysé. En effet, le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) ainsi que d’autres syndicats du G20 décrètent ce mercredi 8 janvier un débrayage à partir de 9 heures suite d’une assemblée générale et une grève générale demain, jeudi 9 décembre, sur toute l’étendue du territoire.

En conférence de presse hier, mardi 7 décembre, les syndicalistes ont encore dénoncé le non-respect des accords signés avec les lenteurs administratives qui persistent. « Aujourd’hui, l’avancée de la technologie permet de mettre un terme aux lenteurs administratives. Lors de notre atelier tenu à Saly avec l’ADIE (Agence de l’informatique de l’Etat), le rapport qui en découlait, montrait qu’on peut mettre un terme aux lenteurs administratives mais il est rangé dans les tiroirs. On interpelle le gouvernement et on leur dit : tant qu’on reste toujours sur le circuit de 1960, on ne va pas en sortir», a déclaré le secrétaire général du Saems. Saourou Sène.

Sur la question des salaires, les syndicalistes soutiennent que le système de rémunération n’est pas normal dans le secteur de l’éducation. « Au niveau du Saemss, on a pris la décision de ne plus rencontrer les ministres parce qu’ils nous ont tous dit qu’ils ont fait ce qu’ils avaient à faire et que les dossiers sont entre les mains du Président de la République. Maintenant, on attend que le Président de la République nous reçoive », a dit Saourou Sène.

Les syndicats d’enseignants sont aussi revenus sur la question de la formation surtout au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. « Beaucoup d’enseignants dans ce secteur peinent à avoir la formation diplomante qui leur permettrait d’être intégrés dans la fonction publique. C’est pourquoi nous interpellons encore le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle pour lui dire que de la même façon que les enseignants dans l’enseignement général doivent avoir un plan de carrière cohérent et motivant, c’est la même chose que nous devions attendre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle », a fait savoir Saourou Sène.



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