Spécialisé dans une langue – l’anglais étant bien sûr la plus demandée –, le traducteur audiovisuel intervient au cinéma ou à la télévision aussi bien pour le sous-titrage que pour le doublage. Il commence par visionner le film pour en traduire les dialogues ou les commentaires.
Pour les sous-titres, il doit tenir compte des contraintes de temps et d’espace à l’écran.
Pour le doublage, il doit faire “coller” le dialogue traduit avec le mouvement de lèvres original de l’acteur. Un exercice délicat : la synchronisation labiale demande près d’une journée de travail pour 10 minutes de film !
Les documentaires constituent toutefois la plus grande part du marché de la traduction audiovisuelle, notamment pour les voix off qui ne nécessitent pas de synchronisation.
Outre les qualités de traducteur, l’on devine que ce profil professionnel s’est fortement investi dans la connaissance des milieux cinématographiques et de la télévision qui lui permettent d’être reconnu. Il est très fréquent que le traducteur dans l’audiovisuel appartienne à une société spécialisée dans ces prestations et qu’il intervienne sur contrat en fonction des achats de programme.
Études pour devenir Traducteur audiovisuel
Il existe quelques masters professionnels en traduction qui comportent un parcours spécifique à l’audiovisuel, comme :
- le master pro Traduction, -interprétation et médiation linguistique,
- le master pro Traduction audiovisuelle et accessibilité,
- le master pro Traduction anglaise spécialisée,
- le master pro Métiers du lexique et de la traduction: traduction et adaptation cinématographiques.
Cependant, relations, débrouillardise et persévérance s’imposent pour intégrer le milieu du cinéma et de la télévision.
Évolutions de carrière
Le traducteur audiovisuel peut évoluer et devenir chef de projet.