Effectuer des chutes de plus de 15 mètres, conduire des voitures sur des terrains très accidentés ou encore se transformer en torche humaine… Voilà le quotidien du cascadeur. Un métier aussi passionnant que dangereux.
Le quotidien d’un cascadeur
Le plus souvent intermittent du spectacle ou en free-lance, le cascadeur travaille pour le cinéma, la télévision, le spectacle de rue, de scènes et dans les parcs de loisirs. Il peut aussi être appelé par la police afin de les aider à reconstituer une scène.
Le cascadeur pratique trois sortes de cascades : physiques (combats, chute, torche humaine), mécanique (freinage, dérapage automobile, moto), équestres (duel, traînage, chute…).
Pas casse cou pour autant
Faire des cascades dangereuses ne signifie pas de ne pas prendre des précautions. Rien n’est laissé au hasard. Le conseiller technique cascade évalue la faisabilité des scènes périlleuses. Le cascadeur vérifie son matériel, multiplie les entraînements sportifs, fait plusieurs répétitions et respecte surtout les règles de sécurité. Il doit avoir la tête sur les épaules, calculer les risques, avoir conscience aiguë du danger.
Les compétences/Qualités nécessaires pour ce métier
- Connaissance des techniques de cascades physiques
- Très bonnes conditions physiques
- Rigueur
- Avoir la tête sur les épaules
Les débouchés du métier
Il n’existe pas de CDI pour les cascadeurs. Vous devrez donc chercher les missions auprès des boîtes de productions et d’événementiels.
Études pour devenir cascadeur
Une formation dans une école de cirque peut être un avantage. Plusieurs organismes ou écoles spécialisées proposent des formations payantes aux intermittents du spectacle et aux débutants de plus de 16 ans.
Évolutions de carrière
Si vous avec une très bonne condition physique, vous pouvez exercer le métier de cascadeur toute votre vie. Dans le cas contraire, pensez à vous reconvertir ! Si vous souhaitez rester dans le domaine du spectacle, vous pouvez vous tourner vers le conseil technique et devenir coordinateur de cascade.